Tes yeux sont comme deux étoiles, qui
prendrait le jour pour la nuit.
Au ciel si bleu de notre amour sans voiles, si je puis m'exprimer
ainsi.
Telle une pèche provençale, ta bouche a la saveur d'un fruit,
Mon amour, y'a qu'ton nez qui la fout mal, si je puis m'exprimer
ainsi.
Ta voix comme une harpe chante, et j'aime son doux vibrato,
Ta voix troublante, et carressante, aux Adaggio amoroso.
Je pourrais l'écouter des heures, cette voix si douce à mon coeur,
Dommage que tu dises toujours des conneries, si je puis m'exprimer
ainsi.
J'ai lu Ronsard, Bilaux, Raimbaud, Verlaine, Musset, San Antonio,
Asterix et Chéri-bibi, pourtant, écoute bien ceci:
Jamais autant que dans tes yeux, j'ai lu combien j'étais heureux...
Ta main diaphane et opaline, en messagère de mon coeur,
Joue souvent pour moi de la mandoline, pendant que s'envolent les
heures,
Comme jouait jadis Euderpe, tu joues pour chasser mon ennui,
Dommage que la mandoline ça m'emmerde, si je puis m'exprimer ainsi.
Tu es mon soleil de minuit, car tu te montres tour à tour,
Comme la clarté de mes nuits, comme le soleil de tous mes jours.
Tu règnes avec toute ta grace, sur chaque moment de ma vie.
Dommage que des fois, franchement tu m'les casses, si je puis
m'exprimer ainsi.
Mais malgré tout, je t'aime tu vois,
Et ceux à qui ça ne plait pas,
Et qui voudraient que je te perde,
Je leur dit simplement: "Merci!" |